autoportrait
Il a grandi aux Magnals. Ce lieu, anodin pour certains, est devenu pour lui un théâtre silencieux, où les heures passées s’accumulent comme des couches de peau. À force de s’y fondre, il n’est plus tout à fait lui-même : il est devenu une version amplifiée, presque fictionnelle de ce qu’il pourrait être. Cette série explore la frontière entre ce que l’on est, ce que l’on croit être, et ce que les autres voient. Chaque image est une facette de cette distorsion… un autoportrait sans miroir.

la finesse
Dans les silences, il affine ses gestes. Ce qu’on prend pour du style n’est souvent qu’un mécanisme de survie. L’élégance peut être un masque… ou une fuite.
la folie
Quand l’espace devient trop familier, la pensée se démultiplie. Il n’y a plus de norme, plus de cadre. La folie, parfois, est simplement une logique que personne d’autre ne partage.
le réconfort
Ici, il peut s’oublier. Le sol connaît son poids. L’air reconnaît sa respiration. Le réconfort ne vient pas des autres, mais d’un lieu qui ne pose jamais de questions.
la confusion
Entre ce qu’il croit être et ce qu’il donne à voir, l’écart grandit. À quel moment devient-on l’image que l’on projette ? Et si la confusion, finalement, était la seule forme de vérité ?